L’utilisation de véhicules utilitaires électriques devient incontournable surtout pour les entreprises qui sillonnent les centres-villes.
Avec les restrictions de circulation imposées dans les grandes agglomérations, aucun véhicule thermique n’aura accès à ces zones. Dès maintenant, les gestionnaires ont intérêt à anticiper en envisageant le verdissement des flottes professionnelles.
Les fourgonnettes électriques
En matière de petits fourgons électriques, les catalogues des constructeurs s’étoffent de plus en plus. Désormais, les entreprises ont la possibilité de choisir leurs modèles en fonction de leurs besoins et contraintes. Parmi les références sur le segment figure le Citroën ë-Berlingo Van dont la version thermique s’est vendue à plus de 1,7 million d’unités depuis sa première génération. Proposant des prestations de haut niveau avec sa charge utile de 800 kg et son volume de chargement culminant à 4,40 m3, cet utilitaire se distingue aussi par son autonomie qui atteint 275 km en cycle WLTP.
Ses concurrents comme le Renault Kangoo E-Tech se contentent de fournir un rayon d’action de 230 km. Le modèle des losanges se montre à peine plus compétitif que le petit fourgon des chevrons. Il dévoile un volume de chargement maximal de 4,6 m3, mais sa charge utile se limite à 650 kg. Concernant le prix, il est tarifé à 31 100 euros contre 30 500 euros le Berlingo.
Les fourgons compacts électriques
Les fourgons compacts électriques s’électrifient également. Les sélections s’orienteront principalement vers les crus proposés par le groupe Stellantis qui est le seul à détenir une offre réellement sérieuse sur le segment. Chez Renault par exemple, aucun fourgon compact à watts n’est disponible au catalogue.
Un des modèles qui méritent toutes les attentions est le Citroën ë-Jumpy qui utilise les mêmes bases techniques que le Peugeot e-Expert et l’Opel vivaro-e. Ayant reçu le prestigieux titre « International Van of the Year 2021 », l’utilitaire a droit à un électromoteur de 100 kW/136 ch et 260 Nm de couple. Dans ses soubassements, il s’équipe de deux packs de batteries : l’un des 50 kWh pour 230 km d’autonomie et l’autre de 75 kWh pour 330 km de rayon d’action. L’ë-Jumpy propose une des meilleures autonomies du marché à l’heure où les autres se contentent de 150 à 250 km. L’entrée de gamme de ce fourgon se négocie à 33 650 euros.
Les grands fourgons électriques
Du côté des grands fourgons, plusieurs nouveautés sont attendues à l’instar du Ford e-Transit. Le véhicule utilitaire fait parler de lui pour ses performances et ses prestations de haut vol. Disponible en trois longueurs L2, L3 et L4, il est décliné aussi en châssis-cabine et cabine approfondie. Il est possible d’aller jusqu’à 25 configurations et d’avoir 3 PTAC de 3500 kg, 3900 kg et 4250 kg. La charge utile maximale culmine à 1758 kg et le volume utile est de 15,1 m3. L’e-Transit tire toute sa force de sa motorisation qui est la plus puissante sur le marché actuellement en atteignant 269 ch et 430 Nm de couple. L’autonomie pour sa part est au maximum de 317 km en cycle mixte WLTP.
Les aides et subventions disponibles pour les entreprises
La loi LOM a apporté de profonds changements dans la politique de mobilité. De nouvelles règles s’appliquent entre autres dans les flottes d’entreprises du secteur privé. Les sociétés comptant un parc de 100 véhicules avec un PTAC de 3,5 tonnes et enregistrant plus de 50 salariés doivent renouveler leurs modèles avec des voitures propres. Des quotas sont à respecter et s’élèvent à 10% pour 2022, 20% pour 2024, 35% pour 2027 et 50% pour 2030.
Afin d’encourager les entreprises à s’engager dans la transition énergétique, des aides ont été mises en place par la loi LOM. Ainsi, les professionnels ont désormais droit à un bonus écologique qui subventionne 27% du coût d’acquisition de la voiture. Des plafonds allant de 2000 à 5000 euros sont fixés et dépendent du prix total de l’utilitaire. Ce bonus écologique est cumulable avec la prime à la conversion qui représente une autre aide conditionnée par la reprise d’un ancien véhicule polluant. Le montant accordé s’élève à 2500 euros et n’est valable que pour les modèles hybrides rechargeables émettant entre 20 et 50 g de CO2/km avec une autonomie supérieure à 50 km et aux véhicules 100% électriques rejetant un taux de CO2 inférieur à 20 g/km.
Choisir le meilleur moyen de financement
Un autre exercice particulièrement complexe qui attend les dirigeants d’entreprise concerne le choix de la formule de financement pour acheter les véhicules. Habituellement, les préférences vont vers la Location avec Option d’Achat (LOA) ou la Location Longue Durée (LLD).
Avec la LOA, la flotte est acquise sous la forme d’une location s’étendant sur une période de deux à cinq ans. Le contrat peut s’achever par une levée de l’option d’achat, ce qui signifie que les utilisateurs ont le droit de racheter les véhicules utilitaires.
Cette possibilité n’est pas offerte par la LLD. En revanche, les entreprises peuvent confier la gestion totale de leur flotte au loueur qui prend en charge les volets liés à l’entretien, au dépannage, au carburant, au remplacement des pneumatiques, à l’assurance ou encore aux véhicules relais. Une simple demande de devis suffit pour savoir le coût de l’ensemble de ces prestations en LOA ou en LLD.